Débuter le parcours
Qu’est-ce que le baromètre de restauration ?
Établir une vision
Poser les fondements de la restauration
Débuter le parcours
Qu’est-ce que le baromètre de restauration ?
Le baromètre de la restauration de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) est la seule plateforme opérationnelle déjà utilisée par les gouvernements pour suivre les progrès de leurs objectifs de restauration. Il est actuellement utilisé par 22 gouvernements, approuvé par plus de 50 autres, et a déjà été utilisé par d’autres pays, y compris les États-Unis et le Brésil. Les données concernant plus d’une douzaine de pays seront téléchargeables depuis début 2023 et seront également employées à titre expérimental par 34 entreprises.
Quand on parle de restauration dans ce contexte, il s’agit de la restauration des écosystèmes, c’est-à-dire le processus de récupération des écosystèmes qui ont été endommagés, dégradés ou détruits. Si elle est effectuée correctement, cette restauration peut accroître la biodiversité, améliorer les moyens d’existence et la sécurité alimentaire. Elle peut enfin accroître la disponibilité de l’eau et aider à atténuer le changement climatique, comme autres avantages.
De nombreux pays pratiquent la restauration dans le cadre de leurs engagements liés aux objectifs ou traités internationaux, comme le Défi de Bonn, le Cadre mondial pour la biodiversité, l’Accord de Paris, et d’autres. En soumettant leurs données au baromètre, les pays peuvent ainsi suivre les progrès de leurs objectifs de restauration de manière facile, simple et rationalisée.
Les 22 pays* qui soumettent leurs données de restauration.
22
Les 8 types d’écosystèmes en cours de restauration.
8
>14 millions d’hectares de terres en cours de restauration.
>14
* Les données sont basées sur 18 pays dont les soumissions ont été finalisées au 30 novembre 2022. Les données provenant d’autres pays sont en cours de traitement.
« La restauration est un processus continu. Nous avons développé le baromètre de la restauration afin de permettre à nos pays partenaires d’écrire leurs propres chapitres dans ce récit. En cette décennie cruciale pour la restauration, le baromètre aide ceux qui restaurent les écosystèmes à montrer les bienfaits de leur travail et à obtenir les ressources dont ils ont tant besoin pour la mise en œuvre. »
explique Carole Saint-Laurent, Chef de l’équipe Forêt et prairies, Centre d’action pour la conservation, UICN
Établir une vision
Poser les fondements de la restauration
Les paysages ne peuvent pas être entièrement restaurés du jour au lendemain. La restauration est un processus sur le long terme qui sera différent dans chaque pays en fonction des besoins de leurs écosystèmes, environnements et sociétés spécifiques.
Cela veut dire que chaque pays doit planifier soigneusement comment ses objectifs de restauration peuvent être transformés en impact réel. Pour ce faire, certaines composantes doivent être mises en place, y compris des politiques bien conçues, une planification technique approfondie, des flux de financement soutenus et des systèmes de suivi solides.
La mise en place de ces composantes de base contribue à la durabilité des efforts de restauration des pays et pose le fondement d’un maximum d’améliorations à générer au fil du temps.
POLITIQUES
La mise en place des politiques est un élément crucial du parcours de restauration. Les pays peuvent élaborer des politiques et d’autres dispositions institutionnelles qui mettent en œuvre leur plan de restauration et permettent d’agir sur le terrain. Il peut s’agir, par exemple, de fixer un calendrier, de mettre en place des programmes d’incitation, de définir des objectifs spécifiques et de planifier l’approche à suivre pour atteindre ces objectifs.
Ce processus est crucial, non seulement parce qu’il définit les objectifs de restauration et les manières de les atteindre, mais parce qu’il permet également aux organismes gouvernementaux et à leurs partenaires de transformer ces engagements en mesures concrètes de restauration.
La stratégie de gestion de la mangrove au Mozambique : une étude de cas de politique
PLANIFICATION
Pour une bonne restauration, certains outils et structures doivent être mis en place par les gouvernements. Avant que cela puisse se produire, une planification efficace est nécessaire pour identifier où, pourquoi et comment les actions de restauration auront lieu.
Cela permet de s’assurer que les bonnes personnes sont impliquées, que les bons écosystèmes sont ciblés, que les ressources nécessaires pour réaliser cette restauration existent et ainsi de poser ainsi le fondement d’un impact réel.
Planification de la restauration en Amérique centrale : une étude de cas de planification
Central America houses 12% of the earth’s total biodiversity of flora and fauna. However due to factors such as logging, cattle ranching and urban expansion, much of the region’s forests (2000 square miles) have been lost in less than a decade.
Réalisation
Poser les fondements de la restauration
Réalisation
Poser les fondements de la restauration
Après avoir établi une vision, les plans de restauration doivent être mis en œuvre pour s’assurer que les objectifs soient réalisés. La restauration est différente, non seulement pour chaque pays, mais aussi pour chaque écosystème. De la plantation de mangroves et la protection du littoral à la réintroduction d’espèces indigènes dans les zones humides et les tourbières, les efforts de restauration se concrétisent lorsque, sur le terrain, les gens qui se sont investis dans la restauration réalisent concrètement les projets.
SUIVI
La mise en œuvre de la restauration n’est pas la fin du parcours. Il est également important que les programmes de restauration fassent l’objet d’un suivi efficace. En recueillant des données sur les efforts de restauration au fil du temps, on peut se faire une idée des progrès réalisés, ce qui pourra éclairer les approches de restauration à venir. Parallèlement aux données de suivi, telles que le nombre d’arbres ou de mangroves plantés, les corridors de biodiversité créés ou les espèces indigènes réintroduites, les outils de suivi peuvent également démontrer l’engagement de la communauté dans les projets de restauration.
Cartographie des forêts au Kazakhstan : une étude de cas de suivi
Le Kazakhstan abrite l’une des plus grandes zones forestières d’Europe et d’Asie centrale, bien qu’elle ne couvre que 5 % du territoire. Toutefois, les forêts restent menacées par les effets du changement climatique tels que la sécheresse et les activités humaines, comme la construction de routes, la mauvaise gestion des ressources et les industries polluantes.
Pour faire face à ces menaces et préserver les forêts pour les générations futures, le gouvernement met en œuvre des programmes nationaux de restauration des forêts, avec l’objectif de restaurer 1,5 million d’hectares d’ici 2030 et de planter deux milliards d’arbres.
Grâce aux efforts nationaux d’ensemencement et de plantation, ainsi qu’à la régénération naturelle de chaque espèce d’arbre, plus de 575 000 hectares de terres sont actuellement en cours de restauration dans tout le pays. Les travailleurs saisonniers issus des populations locales, principalement rurales, s’engagent dans ces projets, en plantant des cultures forestières et en cultivant des semences dans les pépinières forestières.
Lorsque la mise en œuvre des activités de restauration est en cours, il est crucial de suivre les progrès pour comprendre ce qui fonctionne et là où il reste encore du travail à faire. Au Kazakhstan, le gouvernement a créé une carte interactive pour la plantation de deux milliards d’arbres, qui montre des informations telles que la zone semée ou plantée, les espèces d’arbres, le nombre d’arbres, ainsi que des plans complets pour chaque étape. Les images de résolution spatiale pour l’ensemble du pays sont mises à jour mensuellement, fournissant ainsi une vue d’ensemble des efforts de restauration du pays.
Le suivi de la mise en œuvre des actions de restauration est une étape importante dans la réalisation de la restauration et il contribue à assurer son succès à long terme.
Reconstruire nos écosystèmes
Créer un impact
Reconstruire nos écosystèmes
Créer un impact
Une fois que les fondements de la restauration auront été posés, les écosystèmes pourront commencer à se rétablir et l’impact des actions de restauration commencera à devenir visible. Cependant, pour voir un impact réel et durable, il est crucial que la restauration se produise dans tous les écosystèmes.
Le baromètre de la restauration couvre tous les types d’écosystèmes terrestres, y compris les eaux côtières et intérieures, où des droits d’utilisation ou de gestion peuvent être identifiés. Actuellement, les utilisateurs du baromètre de la restauration peuvent rendre compte de huit écosystèmes…
Cliquez sur les écosystèmes pour découvrir ce qu’ils sont et comment ils ont été restaurés jusqu’à présent…
Déserts et semi-déserts :
Les déserts et les semi-déserts sont des milieux où il y a très peu de précipitations, ce qui crée des conditions souvent hostiles à la vie végétale et animale. Ces conditions hostiles sont également renforcées par le changement climatique, menaçant les espèces originaires de ces régions.
Cet écosystème peut être restauré par :
- L'amélioration de l'accès à l'eau pour la faune indigène ;
- La régénération naturelle (p. ex., pâturage et gestion de la végétation, réintroduction d'espèces indigènes) ;
- La régénération artificielle (p. ex. plantation ou ensemencement, terrassement, interventions visant la gestion de l'eau ou la récolte) ;
- La protection des terres et des eaux (p. ex. protection de l'habitat) ;
- Le contrôle des espèces invasives ou problématiques ;
- La gestion des espèces indigènes invasives (y compris les maladies).
8 % des pays ayant répondu au baromètre en 2022 restaurent actuellement cet écosystème, sur 1 554 132 hectares.
Terres agricoles et zones mixtes
Les terres agricoles sont des milieux généralement utilisés à des fins agricoles, y compris l'élevage et les cultures utilisées pour la consommation animale et humaine. Cependant, les pratiques agricoles intensives épuisent souvent la qualité des terres et provoquent la pollution des cours d'eau, l'appauvrissement de la qualité des sols et la dissipation de la biodiversité.
Cet écosystème peut être restauré par :
- L'amélioration de la gestion des terres (p. ex. l’agroforesterie et l’agriculture biologique) ;
- La régénération artificielle (p. ex. la rotation des cultures et les systèmes intégrés de fumier) ;
- L'aide à la régénération naturelle (p. ex. la création d'habitats et la lutte contre les parasites) ;
- Les paysages agricoles (p. ex. la gestion des bois et la restauration des zones riveraines).
17 % des pays qui utilisent le baromètre restaurent actuellement cet écosystème, sur 2 688 314 hectares.
Forêts et bois :
Les forêts et les terres boisées sont des zones principalement couvertes d'arbres et de plantes. Elles abritent également un grand nombre d'espèces. Cependant, ces écosystèmes sont menacés par la déforestation pour des activités telles que l'agriculture et l'exploitation minière et par des conditions météorologiques extrêmes comme les incendies, qui deviennent de plus en plus fréquents en raison du changement climatique. La déforestation perturbe l'équilibre des plantes et de la faune au sein de ces écosystèmes et affaiblit les fonctions naturelles telles que la santé des sols et la purification de l'eau.
Cet écosystème peut être restauré par :
- Des mesures de protection et de conservation des terres et de l'eau (p. ex. la protection de l'habitat, la plantation et l'ensemencement et la réintroduction de la faune) ;
- La régénération naturelle (p. ex. la réduction ou l’élimination des sources de dégradation, le rétablissement des régimes naturels d'inondation et l’amélioration des sols) ;
- La sylviculture (p. ex. le remplacement d'espèces non indigènes par des espèces indigènes, la conservation d'arbres anciens et l'abattage sélectif) ;
- L'agroforesterie ;
- La protection des bassins versants et la lutte contre l'érosion ;
- Le contrôle des espèces envahissantes ou problématiques.
28 % des pays qui utilisent le baromètre restaurent actuellement cet écosystème, sur 8 785 373 hectares.
Tourbières
Les tourbières désignent des paysages qui se composent principalement de bruyères ou de marécages. La tourbe est une couche organique de sol qui provient de végétation décomposée et d'autres matières organiques. Elle peut stocker de grandes quantités de dioxyde de carbone et d'eau. Cependant, la hausse des températures causée par le changement climatique empêche la tourbe de rester humide, ce qui est problématique car la tourbe sèche libère d'importantes quantités de carbone dans l'atmosphère.
Cet écosystème peut être restauré par :
- La régénération naturelle (p. ex. l'élimination de la végétation terrestre non indigène ou de la végétation indigène envahie) ;
- La régénération artificielle (p. ex. la gestion des bassins hydrographiques et la prévention d'exploitations minières illégales) ;
- La protection des terres et des eaux ;
- Le contrôle des espèces invasives et problématiques ;
- La gestion des espèces indigènes invasives (y compris les maladies).
3 % des pays qui utilisent le baromètre restaurent actuellement cet écosystème, sur 2 105 hectares.
Prairies, zones arbustives et savanes :
Les prairies, zones arbustives et savanes sont généralement arides ou semi-arides et couvrent une grande partie de la surface terrestre du monde. Ces paysages abritent une végétation et un sol capables de capturer et de stocker le carbone, ainsi qu'un grand nombre d'espèces, dont beaucoup sont menacées d'extinction. Bon nombre de ces écosystèmes sont également menacés par les changements climatiques en raison de la hausse des températures et d'événements météorologiques imprévisibles.
Cet écosystème peut être restauré par :
- La régénération naturelle (p. ex. l'ensemencement en nuages et la relance des transhumances) ;
- La régénération artificielle (p. ex. la plantation d'arbustes et l'augmentation du sol) ;
- La protection des terres et des eaux (p. ex. la protection de l'habitat et la recréation de corridors) ;
- Le contrôle des espèces envahissantes ou problématiques ;
- La gestion des espèces indigènes envahissantes (y compris les maladies) ;
- La mise en œuvre de systèmes de gestion participative avec les utilisateurs locaux des terres.
10 % des pays qui utilisent le baromètre restaurent actuellement cet écosystème, sur 793 693 hectares.
Littoraux et mangroves
Les côtes sont des paysages où la terre rencontre l'océan et à certains endroits, et où on y trouve des mangroves. Les mangroves sont des arbustes ou des arbres uniques, dont les racines se situent souvent au-dessus de l'eau et de la terre, qui poussent sur le littoral. Les mangroves stockent le carbone et ont de nombreux autres avantages pour la biodiversité. Cependant, en raison du changement climatique et de l'activité humaine, leur nombre a considérablement diminué au cours des dernières décennies.
Cet écosystème peut être restauré par :
- La régénération naturelle ;
- La régénération artificielle ;
- Le rétablissement de l’hydrologie (p. ex. la suppression de barrages et le dégagement des chenaux) ;
- La préparation du site ;
- L’amélioration de la qualité des eaux de surface (pour les herbiers marins) ;
- Les clôtures artificielles pour prévenir l’érosion et la perte de sable ;
- La protection des terres et des eaux.
15 % des pays qui utilisent le baromètre restaurent actuellement cet écosystème, sur 98 373 hectares.
Rivières, ruisseaux et lacs (zones humides)
Partout sur la planète, dans différents climats, les zones humides sont des paysages où le sol est principalement saturé d'eau. Ces écosystèmes sont distincts en ce sens qu'ils ne sont pas totalement sous-marins, mais ce ne sont pas non plus des paysages entièrement secs.
Cet écosystème peut être restauré par :
- La régénération naturelle (p. ex. la réintroduction d'espèces indigènes et l'élimination de la végétation terrestre non indigène) ;
- La régénération artificielle (p. ex. la suppression des barrages inutilisés ou désaffectés et la prévention des exploitations minières illégales) ;
- Le contrôle des espèces envahissantes ou problématiques ;
- La gestion des espèces indigènes envahissantes (y compris les maladies) ;
- La protection des terres et des eaux ;
13 % des pays qui utilisent le baromètre restaurent actuellement cet écosystème, sur 128903 hectares.
Zones urbaines
Les zones urbaines sont principalement des paysages artificiels dominés par des structures artificielles telles que des bâtiments, des routes et des ponts. Le développement de ces zones s'accompagne souvent d'une disparition importante de végétation et d'animaux, à moins que des plans ne soient mis en œuvre pour empêcher cela ou réintroduire des plantes et des animaux ailleurs dans l'espace urbain.
Cet écosystème peut être restauré par :
- La conversion de l'infrastructure grise au vert ;
- La restauration des voies navigables urbaines ;
- La création d'espaces bleus ou de réservoirs d'eau semi-naturels ;
- L'amélioration de la qualité de l'air ;
- La création d'habitats pour les espèces indigènes ;
- La création de toits verts ;
- Le développement de systèmes alimentaires périurbains.
5 % des pays qui utilisent le baromètre restaurent actuellement cet écosystème, sur 189 525 hectares.
Deserts and Semi-deserts
Deserts and semi-deserts are landscapes where very little precipitation occurs, which creates conditions that are often hostile to plant and animal life. These hostile conditions are also exasperated by the onset of climate change, threatening life that is native to those regions.
This ecosystem can be restored through:
- Improving water access to native wildlife
- Natural regeneration (e.g., grazing and vegetation management, reintroduction of native species)
- Artificial regeneration (e.g., planting/seeding, terracing, interventions targeting water management or harvesting)
- Land and water protection (e.g., habitat protection)
- Invasive/problematic species control
- Management of invasive native species (including diseases)
8% of countries reporting to the Barometer in 2022 are currently restoring this ecosystem, across 1,554,132 hectares.
Farmlands and Mixed-use Areas
Farmlands are landscapes typically used for agricultural purposes, including rearing livestock and growing crops used for animal and human consumption. However, intensive agricultural practices often exhaust the land quality, causing water streams to be polluted, soil quality to deplete and biodiversity to dissipate.
This ecosystem can be restored through:
- Improving land management (e.g., agroforestry and organic farming)
- Artificial regeneration (e.g., crop rotation and integrated manure systems)
- Assisted natural regeneration (e.g., creating habitats and controlling pests)
- Farm landscapes (e.g., manage woodlots and restore riparian zones)
17% of countries using the Barometer are currently restoring this ecosystem, across 2,688,314 hectares.
Forests and Woodlands
Forests and woodlands are areas of land that are predominantly covered by trees and plant life. They are also home to a vast number of species. However, these ecosystems are threatened by deforestation for activities such as agriculture and mining, as well as extreme weather such as fires, which are becoming ever-more frequent due to climate change. Deforestation disturbs the balance of the plants and wildlife within these ecosystems and weakens natural functions such as soil health and water purification.
This ecosystem can be restored through:
- Land/ water protection/ conservation actions (e.g., habitat protection, planting/seeding and reintroducing wildlife)
- Natural regeneration (e.g., reducing or eliminating sources of degradation, restoring natural flooding regimes and soil improvement)
- Silviculture (e.g., replacing non-native species with native ones, retaining legacy trees and selective logging)
- Agroforestry
- Watershed protection and erosion control
- Invasive/problematic species control
28% of countries using the Barometer are currently restoring this ecosystem, across 8,785,373 hectares.
Peatlands
Peatlands refer to landscapes which consist mostly of peat or peat bogs. Peat is an organic layer of soil that is made from decayed vegetation and other organic matter and can store vast amounts of both carbon dioxide and water. However, the rising temperatures caused by climate change prevent peat from staying wet, which is problematic as dry peat releases significant amounts of carbon into the atmosphere.
This ecosystem can be restored through:
- Natural regeneration (e.g., removal of, non-native terrestrial vegetation, or overgrown native vegetation)
- Artificial regeneration (e.g., catchment management and prevention of illegal mining)
- Land / water protection
- Invasive/problematic species control
- Management of invasive native species (incl. diseases)
3% of countries using the Barometer are currently restoring this ecosystem, across 2,105 hectares.
Grasslands, Shrublands and Savannahs
Grasslands, shrublands and savannahs are typically arid or semi-arid and cover a vast amount of the world’s terrestrial surface. These landscapes are home to vegetation and soil which can capture and store carbon, as well as to a diverse number of species, many of which are endangered. Many of these ecosystems are also threatened by climate change through rising temperatures as well as unpredictable weather events.
This ecosystem can be restored through:
- Natural regeneration (e.g., cloud seeding and reviving herd movements)
- Artificial regeneration (e.g., shrub planting and soil augmentation)
- Land/water protection (e.g., habitat protection and corridor re-creation)
- Invasive/problematic species control
- Management of invasive native species (including diseases)
- Implementing participatory management systems and local land users
10% of countries using the Barometer are currently restoring this ecosystem, across 793,693 hectares.
Coasts and Mangroves
Coasts are landscapes that sit where the land meets the ocean and in some places, these include mangrove forests. Mangroves are unique shrubs or trees, with roots that often sit above water and land, that grow on coasts lines. Mangroves store carbon as well as having many other benefits to biodiversity. However due to climate change and human activity their numbers have been significantly depleting over the last few decades.
This ecosystem can be restored through:
- Natural regeneration
- Artificial regeneration
- Restore hydrology (e.g., dam removal and clear channel blockages)
- Site preparation
- Improving surface water quality (for seagrasses)
- Artificial fencing to prevent erosion and sand loss
- Land / water protection
15% of countries using the Barometer are currently restoring this ecosystem, across 98,373 hectares.
Rivers, Streams and Lakes (wetlands)
Found all over the planet across different climates, wetlands are landscapes where the soil is mostly saturated by water. These ecosystems are distinct in that they are not totally underwater, nor are they entirely dry landscapes.
This ecosystem can be restored through:
- Natural regeneration (e.g., reintroducing native species and removal of non-native terrestrial vegetation)
- Artificial regeneration (e.g., removal of unused or disused dams and prevention of illegal mining)
- Invasive/problematic species control
- Management of invasive native species (including diseases)
- Land / water protection
- Other
13% of countries using the Barometer are currently restoring this ecosystem, across 128,903 hectares.
Urban Areas
Urban areas are mostly artificial landscapes dominated by man-made structures such as buildings, roads and bridges. The development of these areas is often accompanied by a significant loss of vegetation and animals, unless plans are made to prevent this or reintroduce plants and animals elsewhere in the urban space.
This ecosystem can be restored through:
- Conversion of grey infrastructure to green
- Restoration of urban waterways
- Creation of blue spaces / semi-natural water reservoirs
- Improving air quality
- Creation of habitat for native species
- Creation of green roofs
- Development of peri-urban food systems
5% of countries using the Barometer are currently restoring this ecosystem, across 189,525 hectares.
Avantages pour la biodiversité
Creating impact
Soutenir les moyens de subsistance
Création d’impact
Regard vers l’avenir
Quelle est la prochaine étape pour le baromètre de restauration ?
Avantages pour la biodiversité
Créer un impact
Les écosystèmes, les espèces et la biodiversité sont étroitement liés. Lorsque les écosystèmes subissent des dégradations et des destructions, les espèces sont souvent en danger, ce qui réduit la diversité et affaiblit davantage les écosystèmes. Sans un large éventail d’animaux, de plantes et de micro-organismes, la santé de l’écosystème souffre.
Pour y remédier, le baromètre de restauration suit les impacts sur la biodiversité au fil du temps, encourageant ceux qui utilisent cet outil à rapporter sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICNTM, Aires protégées, Zones clés pour la biodiversité et d’autres indicateurs, en mettant l’accent sur les espèces menacées.
Pour suivre spécifiquement l’impact de la restauration sur les espèces de la Liste rouge, les pays qui utilisent le rapport du baromètre de restauration sur la quantité d’hectares en cours de restauration qu’ils prévoient aideront également à protéger et à améliorer la situation des espèces menacées. Ils sont également encouragés à identifier les espèces particulières qui ont bénéficié des efforts de restauration.
Utilisez la carte ci-dessous pour découvrir comment la restauration a contribué à protéger les espèces menacées…
Ghana
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le bois de rose (bois tropical endémique à certains pays d'Afrique) ;
- Le talbotiella gentii (arbre forestier de taille moyenne, endémique du Ghana) ;
- L'afromosia (teck africain).
Ghana
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le bois de rose (bois tropical endémique à certains pays d'Afrique) ;
- Le talbotiella gentii (arbre forestier de taille moyenne, endémique du Ghana) ;
- L'afromosia (teck africain).
Mexique
Exemples d'espèces sur la liste rouge protégées par la restauration :
- Le lézard alligator du Mexique (Abronia gramínea) ;
- Singe hurleur à manteau (Alouatta palliata) ;
- Le crocodile d'Amérique (Crocodylus acutus) ;
- Le crotale mexicain (Crotalus ravus) ;
- Le chien de prairie mexicain (Cynomys mexicanus) ;
- L'ocelot (Leopardus pardalis) ;
- Le margay (Leopardus wiedii) ;
- Le jaguar (Panthera onca).
Mexico
Exemples d'espèces sur la liste rouge protégées par la restauration :
- Le lézard alligator du Mexique (Abronia gramínea) ;
- Singe hurleur à manteau (Alouatta palliata) ;
- Le crocodile d'Amérique (Crocodylus acutus) ;
- Le crotale mexicain (Crotalus ravus) ;
- Le chien de prairie mexicain (Cynomys mexicanus) ;
- L'ocelot (Leopardus pardalis) ;
- Le margay (Leopardus wiedii) ;
- Le jaguar (Panthera onca).
Pérou
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- La caroube d'Amérique (Algarrobo "Prosopis pallida") ;
- L'acajou (Caoba "Swietenia macrophylla") ;
- Le cèdre espagnol/cubain (Cedro "Cedrella odorata") ;
Pérou
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- La caroube d'Amérique (Algarrobo "Prosopis pallida") ;
- L'acajou (Caoba "Swietenia macrophylla") ;
- Le cèdre espagnol/cubain (Cedro "Cedrella odorata") ;
Kazakhstan
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le lynx du Turkestan (lynx d'Eurasie endémique uniquement aux chaînes de montagnes d'Asie centrale) ;
- Le léopard des neiges (félidés endémiques des chaînes de montagnes d'Asie du Sud et d'Asie centrale) ;
- L'ours brun de l'Himalaya (sous-espèce de l'ours brun endémique à de nombreux pays d'Asie).
Kazakhstan
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le lynx du Turkestan (lynx d'Eurasie endémique uniquement aux chaînes de montagnes d'Asie centrale) ;
- Le léopard des neiges (félidés endémiques des chaînes de montagnes d'Asie du Sud et d'Asie centrale) ;
- L'ours brun de l'Himalaya (sous-espèce de l'ours brun endémique à de nombreux pays d'Asie).
Rwanda
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le chinaberry (Melia azedarach) ;
- Le cerisier africain (Prunus Africana) ;
- Le bois de santal africain (Osyris lanceolata) ;
- Le koto (Pterygota macrocarpa).
Rwanda
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le chinaberry (Melia azedarach) ;
- Le cerisier africain (Prunus Africana) ;
- Le bois de santal africain (Osyris lanceolata) ;
- Le koto (Pterygota macrocarpa).
Tajikistan
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le prunier Darvaz (Prunus darvasica Temberg) ;
- Le markhor (Capra falconeri Wagner).
Tajikistan
Exemples d'espèces de la liste rouge protégées par la restauration :
- Le prunier Darvaz (Prunus darvasica Temberg) ;
- Le markhor (Capra falconeri Wagner).
The IUCN Red List
La Liste rouge de l’UICN est la source d’information la plus complète au monde sur l’état des risques d’extinction des espèces animales, fongiques et végétales. Il s’agit d’un indicateur critique de la santé de la biodiversité mondiale et elle fournit des informations clés qui aideront à éclairer les décisions de conservation nécessaires.
Soutenir les moyens de subsistance
Création d’impact
Bien que la restauration des écosystèmes soit au cœur de la restauration, la participation humaine fait partie intégrante de nombreux efforts de restauration.
Cela signifie que les gens et les communautés bénéficient de bienfaits supplémentaires qui vont au-delà des biens et des services écosystémiques et de la biodiversité accrue. Dans de nombreux cas, des emplois sont créés, ce qui a non seulement un effet d’entraînement sur les économies locales, mais peut également conduire à une amélioration de l’éducation et de la qualification, à mesure que les gens apprennent de nouvelles façons de créer un revenu.
Mais au-delà de la création d’emplois, la restauration joue un rôle essentiel dans les actions plus larges de développement durable. Cela comprend l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la diversité alimentaire, l’augmentation de la disponibilité de l’eau, l’approvisionnement en bois pour la cuisine et la contribution à une meilleure santé.
Les moyens de subsistance créés par la restauration
Le type d’emplois créés par les actions de restauration varie selon les projets ou les programmes. Cela peut concerner les emplois directement liés aux actions de restauration, tels que la régénération naturelle assistée par les agriculteurs et le remplacement des espèces non indigènes par des espèces indigènes pour accroître la diversité ; les emplois liés aux objectifs plus larges du projet, tels que la construction de maisons ; et les revenus générés par de nouveaux moyens de subsistance alternatifs, tels que la vente de semences.
La durée des emplois varie également, certains étant des emplois occasionnels ou saisonniers et d’autres des emplois à long terme et à temps plein. Ces deux éléments sont importants pour générer des bienfaits pour la société dans son ensemble, mais ce dernier en particulier est un marqueur de la manière dont les projets de restauration peuvent contribuer au développement d’emplois verts et d’une économie plus durable dans un pays.
Au Rwanda, 827 940 emplois ont été créés grâce à un certain nombre de projets de restauration (en 2022). Le projet forestier durable Green Gicumbi, situé au Gicumbi District dans la province nord du Rwanda, a pour but principal d’améliorer la résilience des communautés vulnérables au changement climatique. Parallèlement à la réhabilitation des forêts, des maisons résistantes au climat sont construites par les populations locales, des cuisinières sont distribuées et des revenus alternatifs sont établis au sein des communautés.
Entre-temps, en République kirghize, dans le cadre d’une campagne nationale de restauration et de conservation des écosystèmes forestiers, des employés du ministère de l’Agriculture et des participants de l’association de jeunes « Étudiants pour l’économie verte » ont planté 1 400 plants de pommiers sur 5 hectares et 4 400 plants de conifères sur 6,5 hectares. En plus du travail de plantation, les participants à la campagne acquièrent des compétences supplémentaires et des connaissances sur les écosystèmes et les méthodes de restauration.
Création d’emplois
12 863 925 emplois créés grâce à la restauration
- 10 620 148 emplois en Afrique
- 43 983 emplois en Asie
- 2 199 794 emplois en Amérique latine
- 4 269 315 emplois à durée indéterminée
- 3 114 978 emplois saisonniers ou occasionnels
- 4 487 269 emplois à durée déterminée
- 992 363 autres
Regard vers l’avenir
Quelle est la prochaine étape pour le baromètre de restauration ?
La restauration des écosystèmes est un élément essentiel de notre cheminement vers un climat sûr et un avenir vivable. Le baromètre de la restauration est un outil qui permet aux pays de suivre leurs progrès et d’inspirer l’action dans leur cheminement vers la restauration. En veillant à ce que les éléments constitutifs d’une restauration réussie soient mis en place, il est possible de réaliser des impacts extrêmement bénéfiques sur les écosystèmes, la biodiversité et les moyens de subsistance.
À l’avenir, le secteur privé utilisera également le baromètre pour dresser un tableau complet de ses actions et de ses engagements en matière de restauration, y compris des avantages découlant de leur mise en œuvre. Cet outil peut leur permettre de démontrer leur engagement à conduire des changements sociaux et environnementaux positifs, ainsi que d’en rendre compte.
Le baromètre aidera les gouvernements, les associations et les entreprises à déterminer où et comment leurs ressources devraient être allouées. Il peut également aider à identifier les politiques et les incitations nécessaires pour débloquer une action de restauration transformatrice.
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